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La Lave Noire
26 mars 2020

Adrénaline à tous les étages

Lorsque j'ai fait part de mon intention de sauter en parachute, je crois que personne n'a cru que j'étais sérieux. A leur décharge, je fais souvent des idées bizarres qui finissent par passer. Mais parfois, elles m'obsèdent trop. J'en rêvais depuis un bout de temps.Et, la semaine dernière, je me suis enfin bougé le train : j'ai effectué un saut en parachute. Tout a commencé dans un aéroclub dans les Hautes-Alpes. j'ai fait la connaissance de Florian, rien de moins que le mec à qui j'allais confier ma vie. On s'est tutoyé d'emblée...  Luca m'a rapidement indiqué les positions à adopter pendant l'expérience, et conseillé de me relaxer durant la phase de vol en avion. Puis nous avons passé nos harnais Nous avons ensuite rejoint l'avion sur le  bord de la piste. Niveau aménagement, je pouvais me brosser, et la cabine était minuscule. Mais trois minutes plus tard, l'appareil a pris son envol. . La porte droite n'était en fait qu'un modeste rideau de plastique fixée à la va-vite. La pression est montée avec l'altitude. A partir de 1000 mètres,  il a commencé à faire froid dans la cabine : je ne distinguait déjà plus les formes au sol. A 2000, j'avais l'impression que j'allais devoir tout annuler. Après une trentaine de minutes de vol, le moment tant espéré était finalement arrivé. Chris a rattaché mon harnais au sien. Il a ouvert la porte et l'air froid s'est insinué à l'intérieur. De même que la peur ! Nous étions au-dessus des nuages. Pas une seconde à perdre : on avait 15 secondes pour faire le grand saut. J'ai placé les pieds sous la carlingue, comme Thomas me l'avait rappelé au cours du vol, et admiré le bleu du ciel qui remplissait mon champ de vision en attendant le départ. Je me faisais vaguement  l'impression d'être un bébé orang-outan accrochée à un rocher. A la sortie de l'avion, nous avons commencé par faire un petit salto, ce qui m'a donné un instant l'impression fabuleuse de voler sur le dos, puis on s'est stabilisés et j'ai pu vraiment profiter. Et nous voilà partis pour un immense bol d'air frais. Bizarrement, je n'ai pas eu l'impression que le temps passait trop vite. Au contraire, je trouvais même le temps très long (un exemple parfait de la relativité du temps). J'ai même commencé à m'affoler en m'apercevant que le parachute ne se déclenchait pas.. Le parachute s'est ouvert brusquement. La sensation n'était pas très agréable, mais j'étais tout de même heureux qu'il se soit ouvert. Johan m'a proposé de prendre les manettes du parachute et j'ai immédiatement pris les sangles au-dessus de ma tête. J'ai commencé à tirer sur l'une et nous nous sommes mis à tourner sur nous-mêmes, ce qui m'a aussitôt rendu patraque. Du coup, j'ai préféré tirer sur les deux manettes en même temps, jusqu'à ce que l'approche du sol me force à rendre les commandesVincent nous a fait profiter d'un courant d'air ascendant pour prolonger un peu plus longtemps notre survol. Nous avons donc plané au-dessus de la terre pendant une petite dizaine de minutes avant de retrouver la terre ferme. J'avais à peine posé les pieds au sol qu'une  phrase m'est immédiatement venue à l'esprit : je devais à tout prix recommencer. Si l'expérience vous appelle, je mets un lien vers la page qui m'a fait faire banzaï. Si vous projetez de faire un saut à Nîmes, voici le site web où vous trouverez toutes les infos indispensables. Robin m'a indiqué que Il paraît le premier saut engendre une accoutumance à l’adrénaline qu’il est impossible de rassasier autrement qu’en ressautant ! En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste réputé de saut en parachute.

parapente2

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